© Julie Chetaille | paris déc 2009 | Les Autres (Alice Ferney) : "(...) et je sais mieux que Dieu à quel point une part de nous-mêmes reste inaccessible à tous les autres. Laquelle ? Celle qui respire, celle qui entend le sang battre dans les tempes, qui affronte la solitude du corps, la joie simple de se sentir vaillant, la passion d'amour, la maladie, la peur de mourir : celle qui se désempare." - Nina, la grand-mère maternelle " (...) que c'est agréable d'admirer ! et d'aimer ! C'était peut-être ce qui faisait tourner la vie et le monde, rien d'autre que cela. Les autres nous sauvent, disait Marina. Et elle pensait : Oui ! ils nous déprennent de nous-mêmes, ils nous égaient et nous apaisent, les autres nous sont un paradis de diversité, et nous découvrons en eux les faces de nous-mêmes qui ne chanteraient pas si nous demeurions seuls. Nous observons en eux les dédales du cours des choses, nous vivons par l'amitié ce que nous ne vivons pas dans l'expérience qui nous est impartie." - Marina Dastre, amie d'enfance de Théo
 
Les Autres (Alice Ferney) :
"(...) et je sais mieux que Dieu à quel point une part de nous-mêmes reste inaccessible à tous les autres. Laquelle ? Celle qui respire, celle qui entend le sang battre dans les tempes, qui affronte la solitude du corps, la joie simple de se sentir vaillant, la passion d'amour, la maladie, la peur de mourir : celle qui se désempare." - Nina, la grand-mère maternelle
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(...) que c'est agréable d'admirer ! et d'aimer ! C'était peut-être ce qui faisait tourner la vie et le monde, rien d'autre que cela. Les autres nous sauvent, disait Marina. Et elle pensait : Oui ! ils nous déprennent de nous-mêmes, ils nous égaient et nous apaisent, les autres nous sont un paradis de diversité, et nous découvrons en eux les faces de nous-mêmes qui ne chanteraient pas si nous demeurions seuls. Nous observons en eux les dédales du cours des choses, nous vivons par l'amitié ce que nous ne vivons pas dans l'expérience qui nous est impartie." - Marina Dastre, amie d'enfance de Théo