© Julie Chetaille | guadeloupe fin 2013 | Tout s'explique !  Composition du cacao (lue à la Maison du Cacao) :   - La sérotonine est un neurotransmetteur antistress, fourni par le chocolat (3 mg / 100 g) ; mais en plus, la caféine et le saccharose contenus dans les tablettes encouragent sa sécrétion par l'organisme, qui la libère au niveau du cortex grâce aux terminaisons de certains neurones. La sérotonine voit son taux diminuer lors des dépressions nerveuses. Comme le chocolat, ainsi qu'on l'a vu, en est un double pourvoyeur, les victimes de chagrins d'amour ont encore une bonne raison de se livrer instinctivement à une débauche de bouchées et de truffes. Cette auto-administration compensatrice a pour corollaire, exactement comme dans le cas de la phényléthylamine, un cercle vicieux orchestré par le <i><b>plaisir des sens</b></i>.  - La caféine (70 mg / 100g) : voilà encore un alcaloïde comme on les aime ! Bien connue pour ses effets toniques, elle augmente la résistance à la fatigue (<i><b>due par exemple aux joutes amoureuses...</b></i>), favorise l'activité intellectuelle (<i><b>comme le fin jeu de la séduction...</b></i>), stimule la perception visuelle (<i><b>style les yeux dans les yeux...</b></i>) et accroît la vigilance (<i><b>lors de longues nuits de libertinage...</b></i>).  - La théobromine (600 mg / 100 g) est une base azotée qui stimule le système nerveux central. Par ses propriétés diurétiques, c'est aussi un toni-cardiaque qui dilate légèrement les artères coronaires, ce qui accélère le débit sanguin. Enfin, c'est un alcaloïde analogue à la caféine, qui facilite l'effort musculaire (<i><b>style sport en chambre...</b></i>) et <i><b>excite tous les appétits</b></i>, même les plus gaulois. Identifiée en 1842 par le chercheur Woskresensky, la théobromine connaît de nombreuses applications dans divers médicaments antalgiques, diurétiques, anti-névralgiques et anti-asthmatiques.  - La fameuse phényléthylamine, en laquelle le chocolat serait l'aliment le plus riche (20 mg / 100 g de chocolat noir), appartient à la grande famille des catécholamines. En clair, c'est une substance chimique, dite "d'éveil", qui joue le rôle de neurotransmetteur antidépresseur. Tout cerveau humain en possède déjà naturellement puisque cette bonne fée est responsable de l'état d'euphorie des amoureux. Psychostimulante, elle ressemble comme deux gouttes de speed à une amphétamine. Pas étonnant qu'injectée à un rat de laboratoire, cette "stupéfiante" molécule en fasse en moins de deux un accro de cacao. Au Psychiatric Institute de New York, le docteur Schwartz confirme <i><b>ses propriétés passionnelles</b></i> : "les fanas de chocolat éprouvent les mêmes sensations que les gens sous amphétamines. Et quand ils se sentent mal, il ressentent les même symptômes que ceux qui arrêtent".  - La tyramine (2 mg / 100g) est un dérivé actif d'acide aminé.  Enfin, pour aggraver on cas, le lascif cacao, par le plaisir qu'il procure, fait secréter des endorphines, <i><b>substances calmantes et euphorisantes proches de l'opium</b></i> !
 
Tout s'explique !

Composition du cacao (lue à la Maison du Cacao) :

- La sérotonine est un neurotransmetteur antistress, fourni par le chocolat (3 mg / 100 g) ; mais en plus, la caféine et le saccharose contenus dans les tablettes encouragent sa sécrétion par l'organisme, qui la libère au niveau du cortex grâce aux terminaisons de certains neurones. La sérotonine voit son taux diminuer lors des dépressions nerveuses. Comme le chocolat, ainsi qu'on l'a vu, en est un double pourvoyeur, les victimes de chagrins d'amour ont encore une bonne raison de se livrer instinctivement à une débauche de bouchées et de truffes. Cette auto-administration compensatrice a pour corollaire, exactement comme dans le cas de la phényléthylamine, un cercle vicieux orchestré par le plaisir des sens.

- La caféine (70 mg / 100g) : voilà encore un alcaloïde comme on les aime ! Bien connue pour ses effets toniques, elle augmente la résistance à la fatigue (due par exemple aux joutes amoureuses...), favorise l'activité intellectuelle (comme le fin jeu de la séduction...), stimule la perception visuelle (style les yeux dans les yeux...) et accroît la vigilance (lors de longues nuits de libertinage...).

- La théobromine (600 mg / 100 g) est une base azotée qui stimule le système nerveux central. Par ses propriétés diurétiques, c'est aussi un toni-cardiaque qui dilate légèrement les artères coronaires, ce qui accélère le débit sanguin. Enfin, c'est un alcaloïde analogue à la caféine, qui facilite l'effort musculaire (style sport en chambre...) et excite tous les appétits, même les plus gaulois. Identifiée en 1842 par le chercheur Woskresensky, la théobromine connaît de nombreuses applications dans divers médicaments antalgiques, diurétiques, anti-névralgiques et anti-asthmatiques.

- La fameuse phényléthylamine, en laquelle le chocolat serait l'aliment le plus riche (20 mg / 100 g de chocolat noir), appartient à la grande famille des catécholamines. En clair, c'est une substance chimique, dite "d'éveil", qui joue le rôle de neurotransmetteur antidépresseur. Tout cerveau humain en possède déjà naturellement puisque cette bonne fée est responsable de l'état d'euphorie des amoureux. Psychostimulante, elle ressemble comme deux gouttes de speed à une amphétamine. Pas étonnant qu'injectée à un rat de laboratoire, cette "stupéfiante" molécule en fasse en moins de deux un accro de cacao. Au Psychiatric Institute de New York, le docteur Schwartz confirme ses propriétés passionnelles : "les fanas de chocolat éprouvent les mêmes sensations que les gens sous amphétamines. Et quand ils se sentent mal, il ressentent les même symptômes que ceux qui arrêtent".

- La tyramine (2 mg / 100g) est un dérivé actif d'acide aminé.

Enfin, pour aggraver on cas, le lascif cacao, par le plaisir qu'il procure, fait secréter des endorphines, substances calmantes et euphorisantes proches de l'opium !